Comment se déroulent les séances ?
Les séances, qui se tiennent en cabinet, durent 45 mn sur un rythme hebdomadaire.
Leur contenu est varié, les supports et outils nombreux afin de vous faire entrer dans l'écriture ou de vous réconcilier avec elle.
Les séances de rééducation permettent une écriture fonctionnelle en 10 à 20 séances en moyenne, leur nombre variant en fonction des difficultés, des progrès et de l'investissement de chacun.
Pas question de noircir des lignes et des lignes d'écriture !
La rééducation consiste à associer plaisir et écriture, combiner lisibilité et vitesse par :
un travail sur l'équilibre postural,
une tenue du crayon adéquate,
des exercices de détente du geste graphique,
un travail sur le trait, l'espace, la forme, le mouvement des lettres,
des exercices graphiques sur la pression, la vitesse, le rythme d'écriture,
différentes activités ludiques et
sensorielles qui permettent la manipulation d'outils pédagogiques inhabituels, sur des supports
variés.
Pour les enfants :
favoriser l'entrée dans les apprentissages
par une approche ludique et sensorielle
J'accompagne les enfants à partir de la grande section de maternelle. C'est-à-dire quand les lettres de l'alphabet sont connues et que les écoliers ont commencé à se familiariser avec l'écriture cursive (en attaché). Chez l'enfant, même plus grand (école élémentaire), il s'agit d'un accompagnement de l'apprentissage de l'écriture plutôt que d'une rééducation à proprement parler. Les objectifs sont de construire les bases ou de les consolider, d'aider l'enfant, progressivement, à prendre une posture adéquate, à optimiser la tenue du crayon (à la fois ferme et souple), à automatiser le geste d'écriture (formation des lettres et liaisons).
"Je n'aime pas écrire !" C'est parfois ce que je peux entendre de la bouche de garçons et de filles fâchés contre l'écriture.
Une activité certes complexe, qui nécessite un long apprentissage, et que certains écoliers jugent "ennuyante", "fatigante", "énervante"... Si l'enfant a du mal à former ses lettres, qu'il est toujours le dernier à finir ses évaluations, qu'il ne peut pas aller jouer en récréation et qu'en plus il a mal (à la main, au poignet ou au bras, etc.), bien sûr qu'il ne va pas aimer
écrire ! Mais il est possible d'y remédier. Et c'est d'autant plus important que le geste facilite les apprentissages.
Une fois qu'écrire deviendra un acte plus naturel, l'enfant pourra se détacher du dessin de la lettre et accéder au sens du mot puis à l'idée, intégrer des notions, voire même, un peu plus tard, des concepts. Son horizon va s'ouvrir. Plutôt que de rester enfermé dans sa tenue du crayon, il va pouvoir focaliser son attention sur l'orthographe, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation, la mise en page, etc.L'écriture pourra ainsi devenir un mode d'expression à part entière.
J'apprends aussi aux enfants à utiliser des stratégies de copie et orthographiques
Pour les adolescents :
faciliter la personnalisation de l'écriture
et l'autonomie
J'accompagne aussi les adolescents (collégiens et lycéens). Ceux qui font appel à moi, par l'intermédiaire de leurs parents, sont souvent lassés d'entendre leurs professeurs se plaindre de leur écriture : illisible, peu soignée ou lente... quand on ne leur répète pas que leur copie ressemble à un "torchon" ou qu'ils ont une écriture "de cochon". Ces travers peuvent leur faire perdre des points lors des évaluations, lorsqu'ils ne parviennent pas à exposer toutes leurs connaissances, à rédiger de façon assez développée, ou que leurs professeurs ne réussissent pas à déchiffrer la totalité de leurs productions. La frustration peut être grande.
Parfois, en cours, ceux qui prennent des notes lentement ralentissent toute la classe, ce qui leur vaut, en plus, des remarques désobligeantes de la part de leurs camarades. À la maison, au moment des devoirs, des tensions surgissent quand les parents ou les adolescents eux-mêmes n'arrivent pas à relire ce qui est écrit dans l'agenda ou les cahiers.
Contrairement à l'enfant, l'adolescent(e) a des bases graphiques plus solides et il n'écrit plus comme il a appris à le faire. Il se détache petit à petit du modèle calligraphique pour créer sa propre trace écrite, laisser son empreinte. Et son écriture continuera d'évoluer tout au long de la vie. En tant que graphothérapeute, il n'est pas question, pour moi, de "changer" l'écriture de cet adulte en devenir. Comme lui, celle-ci s'affirme, se personnalise, ce qui correspond à une recherche d'identité. Aller contre cette évolution équivaudrait à ne pas respecter la personnalité de l'adolescent(e).
Mon rôle, en revanche, est d'accompagner cette personnalisation, de cibler les obstacles à une écriture satisfaisante sur le plan des postures, de la lisibilité et de la vitesse. La rééducation se focalisera sur les faiblesses rencontrées afin d'obtenir des résultats rapides, surtout en cas d'examens (brevet des collèges, baccalauréat ou autres). Les perspectives d'orientation peuvent avoir un fort impact psychologique, ce qui risque de désorganiser le geste d'écriture, de provoquer des tensions, des crispations voire de fortes contractures pouvant aller jusqu'à la crampe de l'écrivain et autres dystonies.
Je peux soulager collégiens et lycéens dans la prise de notes en proposant des techniques adaptées à la façon d'apprendre.
Pour les adultes :
libérer le geste, retrouver le plaisir d'écrire,
se réconcilier avec son écriture
Chez les adultes, les demandes sont plus ciblées. Elles peuvent concerner des étudiants qui ne sont pas assez rapides sur le plan de la prise de notes, ou manquent de technique, ou craignent de ne pas être suffisamment lisibles et efficaces au moment des concours ou examens. L'enjeu est important pour la poursuite des études.
Des adultes un peu plus âgés, déjà dans la vie active, peuvent aussi vouloir améliorer une écriture qui ne reflète pas leur personnalité. Leur souci peut être esthétique ou psychologique. Certains ont honte de dévoiler leur "vilaine écriture" devant leurs collègues de travail, sont gênés pour remplir un chèque, un formulaire ou écrire une carte postale. Pire : il arrive que certaines personnes ne s'autorisent pas à passer un concours ou un examen pour évoluer professionnellement, à cause de leur écriture manuscrite. Ce renoncement freine leur énergie, circonscrit leur avenir et les "emprisonne".
Il arrive également que des adultes qui ont des troubles dys (dyslexie, dyspraxie, etc.) souhaitent continuer d'écrire, pour des raisons personnelles ou professionnelles.
Des demandes plus spécifiques émanent de personnes dont le geste d'écriture est devenu douloureux par manque de pratique, ou de gens qui connaissent des difficultés fonctionnelles dues à des accidents de la main ou à des dystonies (crispations des doigts, de la main scriptrice et/ou de l'avant-bras) comme on peut le rencontrer dans ce que l'on appelle la "crampe de l'écrivain" par exemple.
Des événements divers peuvent affecter l'écriture manuscrite. Ce peut être le cas après un accident vasculaire cérébral, une maladie de Parkinson, etc., que ce soit pendant la vie active ou la retraite. Des douleurs répétées, des tremblements, des contractures peuvent apparaître pour différentes raisons. Il n'est jamais trop tard pour apporter une solution.
Je peux aider les étudiants et les adultes
à écrire plus lisiblement et plus rapidement en prévision des examens et concours.